1. Introduction
Vous l’avez déjà plusieurs fois entendu, lancé à la cantonade dans quelques réunions publiques ou privées : « IN VINO VERITAS ! ». Il est vrai, oserais-je dire avec le sens commun, que l’adage lancé par PLINE l’Ancien[1] dans l’Histoire Naturelle, a été souvent reprise depuis, par exemple TACITE dans la description des mœurs des germains, puis dans un essai philosophique écrit en 1844 par Sören KIERKEGAARD[2] qui reprend lui-même un récit rapporté dans la tradition du banquet de PLATON. Le sujet de la vérité, et de son mystère, si tant est qu’il y en ait un, est très largement traité et doit donc avoir un intérêt.
Encore François Rabelais[3] l’a paraphrasée ainsi : « Le jus de la vigne clarifie l’esprit et l’entendement, apaise l’ire, chasse la tristesse et donne joie et liesse. »
Dans cette perspective, l’ivresse peut être assimilée à une sorte de transe qui permet d’entrevoir « la vérité », et de dépasser la mort pour entrer dans une vie nouvelle. Nous y voilà, la peur de la mort, n’en déplaise à Laurent ALEXANDRE, et l’incertitude de l’après vie, à jamais restée mystère jusqu’à aujourd’hui, pour beaucoup de nos contemporains.
Cette émotion, la peur, remodèle nos comportements chaque fois que le réel crée de l’incertitude. Le réel, c’est-à-dire tout ce qui constitue l’environnement externe de l’individu, proche ou éloigné, et dont il peut percevoir les effets, sans parfois en organiser les sens, en cohérence avec ses connaissances. Et nous pouvons ajouter que les humains adorent raconter des histoires et les inclure dans leur mémoire, grande preuve de l’humanisme et de développement de l’humanité, que les progrès des éthologues et de l’éthologie n’ont pas encore réussi à démontrer dans les communications de nos proches cousins, mammifères comme nous. Cette propension à raconter des histoires a conduit au fil du temps, à la symbolique orale du langage, puis à la symbolique de l’écrit, grands facteurs de construction de la mémoire profonde, celle qui conduit rapidement à sauver sa peau en cas d’urgence, mais aussi à décider de l’action selon Nicholas TALEB[4].
Ce que je voudrais développer dans ce petit texte, c’est l’intrication des divers mécanismes de la pensée dans le phénomène de création de « sa » vérité, puis du consensus avec les autres, avec l’équilibre rationnel émotionnel permanent dans lequel nous naviguons, et selon trois temps :
- Un premier temps pour revenir sur le consensus, sur le sens de ce que je propose, et que nous pourrions admettre et partager des définitions du réel, de la vérité, des sciences, de la méthode scientifique, du comportement, de l’action ou de l’activité,
- Un deuxième temps pour montrer, en m’appuyant sur les travaux précurseurs de Jean PIAGET et quelques autres, ce que la psychologie moderne peut nous dire aujourd’hui de la compétition entre les pensées émotionnelles et rationnelles, en confrontation avec l’activité, l’acte étant précédé par la pensée,
- Un troisième temps pour développer un peu, à l’occasion de quelques faits récents, sur ce que la vérité telle que comprise par différentes personnes, puise ou non dans la méthode scientifique, y compris des personnages, éminents ou pas, éduqués et instruits par nos écoles classées comme scientifique. Je pense aux médecins, aux ingénieurs, aux économistes, aux journalistes, aux magistrats, et bien d’autres confrontés à la réalité.
J’apporterai enfin une conclusion, tout en restant modeste, sur un sujet traité par d’innombrables auteurs sur lesquels je m’appuierai comme sur le rêve utopique de Galilée, qui cherchant un point d’appui, et un levier suffisant dans l’univers, pourrait soulever le monde.
2. Quelques définitions du réel, de la vérité, des sciences, de la méthode scientifique
Qu’est-ce que le réel ?
Dans le petit ouvrage de Clément ROSSET[5], l’avant-propos débute par cette phrase « Rien de plus fragile que la faculté humaine d’admettre la réalité, d’accepter sans réserve l’impérieuse prérogative du réel ».
Mais qu’entends-t-on par le réel. La définition du Petit ROBERT[6] décrit deux propositions :
- Qui consiste en une chose, ou concerne une chose, les choses,
- Qui existe vraiment, n’est pas une illusion, une apparence.
Sommes-nous plus avancés ?
Allons plus avant dans la définition du même ouvrage, de la chose : « réalité concrète ou abstraite, perçue ou concevable comme un objet unique ».
En poursuivant avec Clément ROSSET, si Platon parle de la réalité sensible et de sa reproduction dans les ombres de la caverne, il refuse la notion de double pour le monde des idées, afin d’accepter la réminiscence. Tout n’est jamais découvert dans le monde sensible, mais redécouvert par rapport à l’idée originale.
On retrouve ainsi la proposition de Gaston BACHELARD[7] : « L’observation scientifique reconstruit le réel ».
Ceci nous amène à comprendre ainsi, rapidement avec ce minuscule raccourci de milliers de textes sur le sujet du réel, que les connaissances accumulées sur ce qu’est la perception, et la technologie de plus en plus performante de la compréhension de nous-même, permettent de faire le lien entre deux phénomènes concomitants :
- La perception par les cinq sens de l’existence d’un autre que moi, que ce soient des objets inanimés, des êtres vivants mobiles ou pas, ou des phénomènes environnementaux liés à la physique de notre milieu,
- La traduction instantanée de cette perception du monde dans une pensée qui introduit une cohérence entre la mémoire ancienne de expériences (on l’appelle aussi limbique) et le vécu immédiat.
Sans reprendre le texte complexe de HEGEL[8], sur la phénoménologie de l’esprit, je propose de dire que la réalité peut donc être différente d’une personne à une autre, d’un être vivant à un autre, en fonction de sa culture, au sens très large, c’est-à-dire des éléments qui ont permis de construire son référentiel psychosocial du monde extérieur, son monde intérieur. Le bouddhisme s’est attaché à explorer le monde intérieur, ce que beaucoup de coach exploitent aujourd’hui pour accompagner le changement, changement qui est en premier intérieur à ce référentiel.
La terre est ronde, et elle tourne. C’est une réalité, mais que de temps l’humanité a consommé pour en être persuadée, même si une minorité n’y adhère encore peut-être pas, et alors que nos sens ancrés sur terre pour la grande majorité d’entre nous auraient tendance à nous engager vers une autre vision. L’être humain a néanmoins la capacité de transformer sa réalité immédiate, pour en définir une autre différente en actionnant ses capacités psychiques. La réalité serait donc apparente.
Développons deux exemples.
Marc TIERCELIN, navigateur réputé et connu pour ses exploits, raconte le cheminement qu’il a réalisé pour développer cette capacité à résister de l’intérieur à la réalité apparente. Lors d’une régate, vers l’âge de trente ans, accompagnant des étudiants, il est violemment percuté par la bôme du bateau, et projeté à l’eau. En sortant du comma provoqué par le choc et un début de noyade, le médecin lui annonce qu’il est souffrant d’un trouble de l’équilibre, d’une déformation de l’oreille interne, et qu’il ne pourra plus monter sur un bateau. On ne peut imaginer le désarroi d’un homme passionné par la mer et les voiliers. Son moi intérieur a refusé ensuite d’accepter cette réalité biologique, un fait non incontestable traduit en comportement par un médecin donnant sa vision de la réalité. Marc a donc actionné un mécanisme, connu aujourd’hui sous la forme de mental chez les sportifs, entre autres. Si je veux, je peux ! Je m’arrête là, les exploits nombreux de ce marin étant parfaitement diffusés dans le domaine public.
Combien d’enseignant ont écrit des jugements définitifs sur les enfants dont ils avaient la charge de la formation, pour dépasser le cadre de l’éducation, et donc la possibilité de changer les représentations du monde de ces jeunes humains en devenir. Combien de réactions ont provoqué ces jugements, de lutte pour les uns contre cette réalité annoncée sous forme de destin, d’acceptation et d’abandon pour les autres transits par la peur de l’échec et muets sur leurs souffrances. Les parents, en qui l’enfant a généralement souvent le plus confiance[9] par la proximité environnementale et culturelle, même si l’adolescence les perturbent, sont les plus à même de corriger les représentations.
Peur, lutte, confiance, ne sont que des émotions ancrées dans notre mémoire de survie, et dont le stress est un activateur, un catalyseur efficace.
On n’enseigne, malheureusement pas à l’école, ce que Jean PIAGET[10] et plusieurs psychologues ou neuroscientifiques recommandent pour la gestion des émotions chez l’enfant ou l’adolescent. Pour PIAGET c’est la logique qui est le miroir de la pensée humaine (et non l’inverse prônée par Bertrand RUSSEL). La logique est l’axiomatique de la raison. Cette proposition a été poussée jusqu’à aujourd’hui par les travaux d’Henri LABORIT[11], puis de Jacques FRADIN[12] entre autres, pour construire le modèle de l’effet du stress et des émotions, et donner quelques pistes de travail.
La réalité semble donc propre à chacun, mais la vérité ne peut être que partagée, ou pas. C’est un concept social.
Qu’est-ce que la vérité ?
Si le réel est propre à chacun de nous, donc individuel, la vérité ne peut être que collective. Je propose de dire que la vérité est le réel partagé par plusieurs personnes qui, en échangeant leur vision, leur représentation du réel, construisent un réel commun qui fait consensus. On est bien sur le consensus, c’est-à-dire le plus grand commun multiple dans un groupe de personnes (le factuel), et non pas sur l’opinion qui est le plus petit dénominateur commun (le jugement) , qui pourrait qualifier aussi le compromis.
La vérité est semble-t-il un cheminement de la pensée de chacun pour écouter, comprendre l’autre, le respecter, et changer à la fin sa représentation pour redéfinir sa base neurocognitive, fonction de la formation.
Selon les sujets, on trouve donc plusieurs vérités, différenciées par le processus et la méthodologie de construction :
- La vérité commune. C’est souvent le fruit de croyances partagées, même à un certain niveau de culture aujourd’hui, où la pensée humaine n’a plus les possibilités de vérifier par elle-même, et par l’expérience, la totalité des doctrines qui génèrent notre représentation environnementale (pour ne pas dire le monde).
- La vérité historique. Malgré le travail méthodique, et conforme aux propositions d’Auguste Comte, la traduction et l’interprétation des textes, d’archives, la récupération des témoignages conduit encore souvent à des différences de vision sur l’histoire. Cette histoire base de la formation de nos descendants, et donc de notre humanité, dont le temps n’arrête pas de patiner et polir le registre. On est encore bien souvent loin du consensus, même si la logique est respectée.
- La vérité scientifique. La science reconstruit le réel comme nous l’avons lu chez Bachelard. La vérité scientifique est légèrement différente de la vérité commune, car les acteurs se mettent d’accord sur une méthodologie reconnue et partagée entre eux, mais aussi qui pourrait l’être par d’autre selon la même méthodologie.
Dans l’histoire des hommes la vérité a donc évolué, en fonction des connaissances accessibles aux personnes qui en discutaient, mais aussi des domaines ou des environnements dans laquelle les questions se posent pour avancer dans une connaissance commune.
Prenons trois exemples.
Le plus connu est en rapport avec notre environnement proche, là où l’homéostasie humaine a évolué pendant des millénaires (la faculté du vivant de se reproduire et de garantir cette reproduction à l’intérieur de son environnement). La vérité avant le quinzième siècle, était que la terre était plate et finie, que la genèse de l’environnement et des êtres était régie par quelques textes dogmatiques, et des puissances divines. A partir du moment où des observateurs curieux et ouvert d’esprit sont venues corriger la base des réflexions, des voyageurs souvent marins par exemple, ou des astronomes émerveillés par le ciel, l’idée que nous avons de la terre a changée : elle est devenue ronde, mobile sur elle-même et à l’intérieur d’un monde centrée sur une étoile, elle-même en mouvement. Mais la correction de la pensée, par exemple la disparition de la vision progressive de la terre ferme lorsque l’on s’éloigne en bateau, ne s’est faite que par le partage de la logique mathématique tout à fait abstraite. Et encore a-t-il fallu attendre la mise en place de cartes, pour savoir où se situer. Avec un sextant, tout seul en mer, on ne peut connaitre qu’une seule valeur d’angle, la boussole donnant la direction. Or, il en faut deux pour situer sa position terrestre sur un plan arrangé par MERCATOR, la méthode de Saint-Hilaire étant venue rendre de grands services aux marins. Aujourd’hui le GPS et la calculette numérique ont remplacé la règle à calcul utilisant les logarithmes, voire le calcul fastidieux et long, à la main, de sinus et cosinus simples ou hyperboliques.
La vérité est ainsi le résultat d’une perception, corrigée par une connaissance, et des technologies adaptées pour en vérifier le bien-fondé, la cohérence avec mon MOI.
Lorsque notre regard s’est porté dans le ciel, bien plus loin, la vérité s’est encore transformée grâce à des mathématiciens de plus en plus imaginatifs, et des technologies occultant même le lien direct entre les sens et la réalité recherchée. J’en veux pour preuve le microscope à balayage, différent du microscope optique, ou les observations spatiales d’énergies traitées par ordinateurs (infrarouge, UV, rayons X, Gamma, etc.), pour en visualiser l’image par rapport à nos repères biologiques. J’en veux aussi pour preuve aussi notre rapport au temps, à la distance, l’espace et le temps ayant tissé des liens nouveaux, jusqu’à admettre que la vérité est aussi la courbure de la lumière par la gravité.
Je conclurais avec cette phrase d’Antonio DAMASIO[13] : « Sentir n’est pas percevoir, et ne revient pas à construire un modèle sur la base de quelque autre réalité pour en produire une représentation et en créer une image dans l’esprit. Et pourtant, sentir est la forme la plus élémentaire de la cognition. »
Le deuxième exemple est relatif à la connaissance du corps humain, c’est-à-dire de le percevoir comme le reste du vivant, avec des caractéristiques propres. Bien sûr la mécanique a été observée depuis longtemps, mais nous avons eu besoin de millénaires pour pouvoir comprendre le fonctionnement de cet ensemble complexe d’organismes en symbiose. Et nos connaissances ne sont pas encore optimales sur le sujet, ne serait-ce que la connaissance profonde du mécanisme chimique, biologique, et autres, de la pensée complexe comme dirait Edgard MORIN. Néanmoins à partir de la fin du dix-neuvième siècle, nous avons saisi une vérité nouvelle sur la réalité de l’intrication profonde du corps et de l’esprit, de la construction unique chez chacun d’une structure de pensée consciente et inconsciente sur la base d’un modèle commun, par exemple les zones du cerveau de Mac LEAN[14], développés de nos jours par beaucoup de neuroscientifiques. Mais si la réalité des observations progresse tous les jours, à partir de méthodes non intrusives permises par les nouvelles technologies, je pense que nous sommes encore loin du consensus sur la pensée comme résultat d’une intrication de plusieurs mémoires symboliques de natures chimiques et biologiques.
Le troisième exemple est relatif à l’histoire propre des être vivants sur notre terre. Nous n’avons pas encore résolu le puzzle, et trouvé la place du chainon manquant qui marquerait définitivement le récit de cette histoire complexe, et dont nous découvrons tous les ans de nouveaux épisodes. Sans revenir sur la difficulté de la théorie de l’évolution encore contestée par certains, alors que la logique appliquée sur les preuves scientifiques semble donner une vérité acceptable par beaucoup d’individus, je citerai trois exemples de vérités modifiés.
- Par exemple la cohabitation des espèces anciennes d’hominidés et de l’homme moderne par les analyses fines de l’ADN, dans lequel on retrouve des morceaux et des traces d’autres types d’ADN,
- Par exemple l’évolution de l’immunité humaine par la présence dans l’ADN actuel de morceau d’ADN viraux, traces de pandémies antérieures. Ceci pouvant peut-être expliquer, par manque de reconnaissance par notre immunité d’un virus inconnu, la vitesse phénoménale de diffusion, puis de mutation de l’agresseur,
- Par exemple la capacité de notre organisme d’accepter un organe extérieur à notre espèce, après modification génétique permettant à notre corps de ne pas le rejeter sans artifice médicamenteux.
Mais j’ai déjà basculé dans le chapitre suivant, influencé par la culture moderne baignée dans la science. Car de nos jours et disons depuis le changement de paradigme depuis trois cents ans à l’époque des lumières et de l’encyclopédie, notre raisonnement est sans cesse confronté à une réalité mêlée d’une méthodologie : le raisonnement scientifique et la méthode expérimentale.
Qu’est-ce que les sciences et la méthode scientifique ?
La logique petit à petit découverte dans notre façon de penser, c’est-à-dire l’utilisation du cerveau préfrontal[15], a conduit d’éminents penseurs à décrire une méthode nouvelle, la méthode scientifique, pour éviter l’empirisme : « Une stérile accumulation de faits incohérents » selon Auguste COMTE.
Ce que l’on appelle science, est alors devenu le label de toute discipline qui utilise rigoureusement cette méthode. Bien sûr la physique, la chimie, la biologie, la géologie, la médecine, mais aussi petit à petit l’histoire, la psychologie, l’ergonomie, et je dois certainement en oublier.
La méthode scientifique a été décrite depuis longtemps, depuis Aristote jusqu’à par exemple Claude BERNARD pour la médecine, par les textes des grands auteurs, par la philosophie des sciences entre autres d’Auguste Compte[16], par l’épistémologie des sciences, etc. Je ne me contenterai dans ce paragraphe que des dernières définitions.
Même si l’on peut reconnaître dans les réflexions des anciens philosophes les prémisses d’une théorie de la connaissance assez proche avec les pratiques scientifiques contemporaines, il ne ressort pas des vraies méthodes.
La méthode scientifique est donc constituée de trois étapes :
- A partir de l’observation préliminaire de la question, une bibliographie et la mise en place d’hypothèses,
- L’observation et l’expérimentation, décrites pour que plusieurs personnes indépendantes puissent aboutir aux mêmes résultats,
- La mise en cohérence des faits en tenant compte des modèles en place, des théories, ou la création de nouveaux ou nouvelles théories, afin d’assoir la connaissance acquise.
Avec cette méthode Auguste COMTE ira même jusqu’à établir le plan scientifique des travaux pour réformer la société. C’est aujourd’hui ce que l’on appelle le diagnostic clinique dans la médecine humaine ou animale, et la clinique de l’activité, par exemple en ergonomie ou en psychologie, définie par Jacques LEPLAT[17].
Mais les résultats obtenus par la méthode scientifique conduisent-ils à la vérité ? Ils conduisent certainement à une meilleure connaissance du réel. Mais le réel est-il la vérité ?
Avant de tenter de réponde à ces questions, intéressons-nous au deuxième volet de l’analyse de la construction de la vérité, l’impact de la pensée avec les chemins ou les voies sur lesquelles elle s’engage, et que les anciens considéraient comme impénétrables.
Suite de l’article : Confrontation entre pensées émotionnelles, pensées rationnelles, et activité et La Vérité et la Méthode scientifique
Auteur :
Yves GENDREAU – ERGONOME conseil, IPRP Certifié, Expert du risque Chimique
[1] PLINE L’ANCIEN, Histoire naturelle , Folio Classique,1999, 14, 141.
[2] Sören KIERKEGARD Le Banquet (In vino veritas), Félix Alcan, 1933
[3] François RABELAIS, cinquième livre, La Pléiade Œuvres complètes, 1994 (je crois ?)
[4] Nassim Nicolas TALEB, Jouer sa peau : Asymétries cachées dans la vie quotidienne, Les Belles Lettres, 2017, p.384
[5] Clément ROSSET, Le réel et son double, essais Folio, 1984, p.7
[6] Le Petit ROBERT de la Langue Française, 2017, p.2156 (réel) et 429 (chose)
[7] Gaston BACHELARD, « Le Nouvel Esprit scientifique » , 1934
[8] G .W.F.HEGEL, Phénoménologie de l’esprit, Ch. V « Certitude et vérité de la raison » p.310 et suivantes, Edition J. VRIN , 2018
[9] Jean PIAGET, La représentation du monde chez l’enfant, PUF, Edition « QUADRIGE », 2013
[10] Jean PIAGET, La psychologie de l’intelligence, Armand Collin, 2013
[11] Henri LABORIT, « La nouvelle Grille – Pour décoder le message humain », Robert Laffont, 1973
[12] Jacques FRADIN, « L’intelligence du stress », Eyrolles, réédition 2019
[13] Antonio DAMASIO « Sentir et Savoir- Une nouvelle théorie de la conscience », Odile Jacob, 05-2021
[14] Paul D. MAC LEAN, Robert Guyot, « Les trois cerveaux de l’homme », Robert LAFFONT, 1990
[15] Voir aussi J. FRADIN, « L’intelligence du stress », EYROLLES, 2019, p.30
[16] Auguste COMTE, Philosophie des sciences, Galimard, 1996
[17] Jacques LEPLAT, « Regard sur l’activité en situation de travail », PARIS PUF, 1997
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