Dans le big bang technologique des NBIC, la commission Sociologie de NXU, vous propose de faire entendre une petite voix qui lui est chère, celle de l’humain : « et moi, dans tout ça ? »
Aujourd’hui :l’intelligence collective (IC)
Emile Servan-Schreiber, spécialiste de l’IC, nous présente dans cette vidéo comment avec des principes simples, l’IC peut être plus performante dans le domaine de la prédiction que le big data et les analyses d’expert.
« Je ne sais pas vous, mais l’IA et le Big Data je trouve ça anxiogène »
C’est avec cette phrase qu’Emile Servan-Schreiber, débute la vidéo.
Le simple fait de ne pas savoir où, ce big bang technologique nous mène, est anxiogène.
A chaque nouveauté, nous avons tendance à aller sur le terrain de jeu de la technologie, pour nous, humain, nous comparer, savoir si nous pouvons faire aussi bien, et la réponse est … non … c’est également anxiogène.
C’est comme vouloir battre une voiture à la course ou une catapulte au lancer du poids.
L’humain doit boxer dans sa catégorie, avec ses atouts. L’intelligence collective en est une illustration.
« Personne (même l’expert), n’est meilleur que tout le monde »
L’intelligence collective désigne les capacités cognitives d’une communauté de personnes. Dans un escape game, le groupe trouve la solution, une personne seule, c’est plus rare.
Après avoir été longtemps considéré comme un concept new age, l’IC est devenue une science, le MIT a son centre de recherche sur l’intelligence collective, et on parle d’Hypermind.
Le propos n’est évidemment pas d’opposer le big data ou l’intelligence artificielle à l’IC, puisqu’ils sont amenés à collaborer.
Il s’agit de mettre le projecteur sur l’IC, terrain de jeu du cerveau humain, qui influera le futur du travail, thème de la commission sociologie pour 2019.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/xKrDIBKDa_4
Laurent Peckre
Vous pouvez télécharger cet essai en cliquant sur le lien suivant : Intelligence collective vs Big Data