Plaidoyer pour une approche systémique
Notre 21ème siècle est anxiogène avec les biotechnologies, l’intelligence artificielle.
La commission philosophie de NXU a de nombreux débats à propos d’éthique. La réglementation est donc à l’ordre du jour. Certains veulent réglementer de façon locale, d’autres de façon globale à l’échelle de la planète.
Ces questions ne se posent pas seulement au sein de NXU. Des intervenants médiatisés traitent de ces sujets et invoquent la réglementation. Et bien d’autres.
La phrase la plus souvent prononcée est : « il faut réglementer ». Comme pour se rassurer… Et de multiples façons : Péremptoires sans autres explications (j’ai la lumière, ne cherchez pas…), angoissées (Yaka tout stopper net sinon c’est la cata…), rigides (il suffit de l’imposer, non mais…), évidentes (c’est normal et implicite, il n’y a pas à réfléchir…), science infuse (j‘ai tout compris, je m’appuie sur des données scientifiques, celui qui pense le contraire est un irresponsable un c…, on ne peut voir les choses autrement…)… et j’en oublie surement.
Finalement c’est très simple. Décidons de réglementer et tous nos problèmes seront réglés !
Le fait est que l’on est enfermés dans les mêmes raisonnements, les mêmes paradoxes depuis de nombreuses années. Piégés inconsciemment dans cet éternel antagonisme entre liberté et réglementation. Le débat nous échappe car il est confié à nos représentants dont le métier n’est ni la science, ni la technique mais la politique. A quoi sert-il de confier ses décisions à des gens compétents si dans les faits ils ne le sont pas ? Mais à qui le confier réellement ? A des scientifiques qui ne connaissent pas l’économie, la sociologie, et même la politique au sens noble ? A monsieur tout le monde qui ne connait pas forcément les sujets concernés ?
Bref, c’est très compliqué.
Qu’en est-il donc de la réglementation ? Comment s’est-elle insérée dans nos modèles de sociétés, nos vies quotidiennes, progressivement, parfois même sans s’en rendre compte ? Comment aborder ce thème au 21eme siècle ou tout s’accélère et change plus vite que la perception même de nos représentants évoqués ci-dessus ? De notre perception individuelle ?
Comment influe-t-elle sur nos sociétés, notre économie ? Notre vie de tous les jours ?
Je propose une série d’articles courts pour faire un état des lieux sur ces problèmes et provoquer en quelques lignes une réflexion fertile.
Luc Marta de Andrade
Vous pouvez retrouver se texte en version PDF téléchargeable en cliquant sur le lien suivant :