Introduction

La notion de transaction peut se définir de différentes manières. Elle peut être considérée comme une opération commerciale ou boursière, un contrat, un accord, ou encore, en informatique, une opération élémentaire de saisie ou de consultation d’information. Plusieurs modèles existent de nos jours. Cependant, tous reposent sur certaines caractéristiques : les deux ou plusieurs parties qui permettent de réaliser une transaction, et un tiers de confiance, permettant de certifier la validité de cette transaction. Depuis la naissance de la notion de propriété, plusieurs transactions étaient notées dans des registres, et ces documents étaient la preuve physique de l’authenticité de la transaction. Puis l’utilisation de monnaies fiduciaires, qui ne sont plus des pièces métalliques, mais des billets, ou du papier possédant une certaine valeur autre que physique, oblige la société à se servir d’institutions afin de garantir la valeur de ces nouveaux moyens de transaction. Ainsi, la confiance devient, à travers le contrôle de ces institutions, une base fondamentale pour toute transaction.

L’internationalisation des transactions, dès l’après-guerre, implique de nouvelles modalités de transactions, le nombre de transactions augmentant de manière exponentielle. Le risque lié à l’authenticité des transactions s’accroit et de nouveaux tiers de confiance sont nécessaires. A titre d’exemple, le système interbancaire SWIFT en 1977 ou l’OMC en 1995 ont été créés afin de réguler les transactions. Ces tiers de confiance doivent permettre une sécurisation des transactions d’une part, ainsi qu’une fluidité qui serait la même pour les acteurs économiques que s’ils agissaient sans institutions, ne générant donc pas de perte économique éventuelle.

Avec des progrès technologiques de plus en plus pointus, notamment en cryptographie et en gestion de réseaux, ce modèle pourrait être remplacé par un nouveau système. Il pourrait, entre autres choses, supprimer le rôle du tiers de confiance. Cependant, ces progrès technologiques ont été, pour de nombreuses personnes, la possibilité de remettre au goût du jour une philosophie qui préexistait, prônant l’égalité par l’économie et la technologie notamment. Ainsi, l’idéologie de cette nouvelle technologie, appelée Blockchain, est l’héritière des idéologies « Cyberpunk », qui voient la technologie comme un moyen de s’affranchir de contrôle humain inégalitaire.

Cette étude a pour but de présenter le système de transactions basé sur les Blockchains, et d’illustrer ce modèle à l’aide d’exemples concrets et innovants afin de définir les nouveaux principes d’application de la blockchain pouvant s’appliquer à de nombreux secteurs. (…)

Thomas CHARBONNEL, Ingénieur R&D BlockChain U-Need Ouest

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